Pniné Halakha

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07 – Participation des Israélites à la bénédiction des Cohanim

Quand arrive le moment de la Birkat Cohanim, les Cohanim ne sont autorisés à commencer leur bénédiction que lorsque l’officiant ou l’administrateur (gabaï) annonce : « Cohanim ! ». En effet, dans la Torah, il est dit à Moïse : « Tu leur diras » (Nb 6, 23), c’est-à-dire que Moïse, qui n’était pas Cohen, devait ordonner aux Cohanim de bénir Israël. De ce passage, nos sages apprennent qu’il faut préalablement interpeler les prêtres (en annonçant : « Cohanim ! »), et c’est seulement ensuite que ceux-ci commencent leur bénédiction. Mais si ce n’est qu’un seul Cohen qui monte à l’estrade, on n’annonce pas « Cohanim ! », puisqu’il est dit dans la Torah : « Tu leur diras », ce qui laisse entendre que c’est seulement s’il se trouve au moins deux Cohanim que l’on fait cette annonce (Choul’han ‘Aroukh 128, 10). Certains apprennent de là que la bénédiction sacerdotale se trouve réalisée dans sa pleine acception lorsqu’au moins deux Cohanim sont présents (Rabbénou Pérets cité par le Tour 128 ; cf. ‘Aroukh Hachoul’han 128, 9).

Même en ce qui concerne la Birkat Cohanim en soi, les Cohanim ne la récitent pas de leur propre chef : c’est l’officiant qui la leur énonce mot à mot, les Cohanim répétant chaque mot après lui. Certains officiants se trompent et énoncent les mots de la bénédiction à voix basse ; ce n’est pas un usage correct : il faut au contraire que la voix de l’officiant se fasse nettement entendre des Cohanim, tout en restant légèrement plus faible que la leur (cf. Tsits Eliézer 14, 17 ; Nessiat Kapaïm Kehilkhata 12, 3). Après chaque verset, l’assemblée répond amen.

Nous avons vu au paragraphe 1 que « de l’éveil d’en bas dépend l’éveil d’en haut ». En d’autres termes, lorsque le Saint béni soit-Il a créé le monde, il a établi que le libre-arbitre constituerait un principe central. Aussi, ce n’est qu’une fois que nous avons évertué notre volonté, ici-bas, à obtenir un résultat positif déterminé, que s’éveille, en regard, la volonté d’en haut de nous porter assistance afin que nous obtenions ce résultat. Aussi est-il nécessaire que l’un des Israélites faisant l’objet de la bénédiction proclame en premier lieu : « Cohanim ! ». En cela, il exprime par sa bouche la volonté du peuple de recevoir la bénédiction de Dieu, et seulement alors les Cohanim commencent leur bénédiction. Même alors, l’officiant doit réciter préalablement chaque mot ; de cette façon, il traduit la volonté du peuple de voir se réaliser chaque détail de la bénédiction ; les Cohanim répètent alors le même mot, et le Saint béni soit-Il répand sur nous sa bénédiction (Liqouté Halakhot, Nessiat Kapaïm 3, 4).

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