Pniné Halakha

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07. Un lieu propre de toute souillure ou mauvaise odeur

Il est interdit de dire ou de penser à des choses saintes en un lieu dans lequel se trouve un excrément ou quelque autre chose malodorante, car il est dit : « Tu te tourneras [vers la fosse] et recouvriras tes déjections. Car l’Eternel ton Dieu marche à l’intérieur de ton camp (…) et ton camp sera saint » (Dt 23, 14-15). Cette règle comporte de nombreux détails, nous en apprendrons quelques-uns.

Tout ce qui se trouve dans un rayon de quatre amot (coudées, environ deux mètres) autour d’une personne est considéré comme son « camp » ; par conséquent, s’il se trouve une ordure à l’intérieur de ce périmètre, son camp n’est pas saint, et il est interdit d’y prier. Si l’ordure se trouve face à soi[e], tout le temps que l’on peut la voir, il est interdit de prier. Et si son odeur se répand, il faut s’éloigner de quatre amot à partir de l’endroit où l’odeur n’est plus perceptible. Celui-là même dont le sens de l’odorat est altéré doit s’éloigner, comme ceux dont l’odorat est intact (Choul’han ‘Aroukh 79, 1).

À la règle relative à la déjection humaine, s’apparente également la règle régissant toute chose dégradée qui a contracté une mauvaise odeur au point que les gens en sont ordinairement dérangés. Par conséquent, il faut s’éloigner d’une charogne, d’un excrément animal malodorant, de la même façon que l’on s’éloigne d’un excrément humain (Michna Beroura 79, 23). Pour une vomissure, si son odeur est mauvaise, la règle est semblable à celle de l’excrément. Si elle ne dégage pas de mauvaise odeur, certains décisionnaires sont indulgents et ne l’apparentent pas à l’excrément (cf. Michna Beroura 76, 20 et Iché Israël 51, 12).

Même lorsque la mauvaise odeur se répand à un autre domaine, par exemple quand une mauvaise odeur émanant des toilettes se répand vers une chambre proche, il est interdit de prononcer des paroles saintes en tout endroit où l’odeur est perceptible. Certains sont rigoureux et exigent, même quand c’est d’une autre pièce que l’odeur provient, que l’on s’éloigne de quatre amot à partir de l’endroit où l’odeur n’est plus perceptible. A priori, il convient de tenir compte de cette opinion (Michna Beroura 79, 17, Kaf Ha’haïm 1 ; La Prière d’Israël 3, note 10).


[e]. Même au-delà de quatre amot.
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