Pniné Halakha

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13. Règles relatives à ceux qui reçoivent la bénédiction

Le Séfer ‘Harédim (12, 18) nous apprend que ce ne sont pas seulement les Cohanim qui accomplissent un commandement de la Torah en procédant à la bénédiction sacerdotale ; mais les Israélites eux-mêmes, qui se tiennent face à eux en silence, recueillis, et qui répondent amen à leur suite, sont associés aux prêtres dans l’accomplissement du commandement toranique.

Lorsque les Cohanim procèdent à la bénédiction, les fidèles doivent se tenir face à eux, comme il est écrit : (Nb 6, 23) : « Ainsi bénirez-vous les enfants d’Israël : vous leur direz… » ; nos sages, de mémoire bénie, apprennent de ce verset que la bénédiction des Cohanim doit se faire à l’exemple de la conversation de l’homme avec son prochain : il faut parler face à face et à haute voix, de façon que tous les destinataires de la bénédiction puissent entendre.

Bien que, si l’on s’en tient à la  stricte obligation, les destinataires de la bénédiction soient autorisés à rester assis, tout le monde a pris l’usage de se lever au moment de la Birkat Cohanim. Mais une personne malade ou faible, à qui il est difficile de se tenir debout, peut rester assise au moment de la bénédiction (Michna Beroura 128, 51 ; Tsits Eliézer 14, 18).

Si, en raison d’une contrainte, un homme ne peut se rendre à la synagogue – par exemple s’il doit se rendre à son travail –, on est néanmoins inclus dans la bénédiction. De même, les femmes et les enfants, qui ne sont pas tenus d’aller à la synagogue, sont inclus dans la bénédiction. En revanche, les hommes qui pourraient venir se tenir devant les Cohanim et négligent de le faire ne sont pas inclus dans la bénédiction.

Si l’on se rend à la synagogue, et que l’on se tienne derrière les Cohanim durant la bénédiction, on n’est pas inclus dans celle-ci ; mais si l’on se tient véritablement à leur côté, on tournera la tête en leur direction, et l’on sera inclus dans la bénédiction. Ceux qui s’assoient aux premières rangées de la synagogue doivent évaluer leur situation à l’égard des Cohanim : s’ils leur font face, ou font même véritablement face à leur côté, ils peuvent rester à leur place en orientant leur visage en leur direction. Mais si leur place est située derrière les Cohanim, ils doivent changer de place à l’approche de la bénédiction. La règle est la même pour les femmes qui se trouveraient dans les galeries féminines latérales de la synagogue (Choul’han ‘Aroukh 128, 24).

Toute personne qui, à la synagogue, se tient face aux Cohanim, est incluse dans la bénédiction. Même si des gens de haute taille se tiennent devant soi, qui font écran entre les Cohanim et soi-même, ou s’il se trouve un pilier devant sa place qui fait ainsi écran, on reste inclus dans la bénédiction, dans la mesure où l’on se trouve face aux Cohanim. En revanche, si l’on tourne le dos aux Cohanim, même si l’on se trouve devant eux, on n’est pas inclus dans la bénédiction.

Si l’on récite la ‘Amida lorsque les Cohanim commencent leur bénédiction, on s’interrompra quelque peu pour écouter la Birkat Cohanim, qui est un commandement toranique, puis on reprendra sa prière. Mais on prendra soin de ne pas répondre amen après les versets de la bénédiction, afin de ne pas s’interrompre par des paroles au cours de sa ‘Amida (La Prière d’Israël 20, note 2).

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