Pniné Halakha

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05. Bougie, lampe-torche électrique

Les sages ont décrété que la recherche du ‘hamets se ferait à la lumière d’une bougie, car cette lumière est bien focalisée, et convient bien à la recherche. C’est aussi pourquoi les sages ont prescrit de mener cette recherche la nuit, car la nuit, la lumière de la bougie ressort mieux, et éclaire bien les orifices et les fentes, vers lesquels va l’essentiel de la recherche. Le jour, en revanche, la lumière forte du soleil ternit la lumière de la bougie, et il est difficile à l’œil de se concentrer sur l’inspection des orifices et des fentes à cette faible lumière (Pessa’him 8a).

Il ne faut pas faire la recherche à la lumière d’une torche, c’est-à-dire d’un flambeau dont la flamme part de deux mèches distinctes ou davantage. En effet, la flamme d’une torche est grande, et risque de brûler des objets de la maison ; on serait donc préoccupé par la crainte que rien ne soit brûlé, et l’on ne pourrait se concentrer sur sa recherche. Si l’on a, par erreur, fait la recherche à l’aide d’une torche, on n’est pas quitte. De même, il ne faut pas faire la recherche à la lumière d’une lampe à huile, car on craindrait que de l’huile ne se renverse sur ses affaires ou ses vêtements, et l’on ne pourrait donc introduire la lampe dans les endroits étroits afin de bien voir les creux et les fentes. A priori, il ne faut pas faire la recherche à la lumière d’une bougie de paraffine, car là encore, il serait difficile de l’introduire dans des endroits étroits, de crainte que la bougie ne goutte et ne salisse ses affaires. Aussi, on a coutume d’utiliser des bougies de cire, qui ne gouttent presque pas (Choul’han ‘Aroukh et Michna Beroura 433, 2).

Si l’on s’en tient à la stricte obligation, il est permis de faire la recherche à la lumière d’une lampe-torche électrique. En effet, la raison même pour laquelle il a été prescrit de faire la recherche à la lumière d’une bougie est, comme on l’a vu, que sa lumière est bien focalisée ; or c’est aussi le cas d’une lampe-torche électrique. Celle-ci présente même un avantage : il n’est pas à craindre qu’elle brûle ou qu’elle salisse quelque objet ; de plus, s’il s’agit d’une lampe de qualité, sa lumière sera plus puissante et plus concentrée que celle d’une bougie. Toutefois, certains auteurs, rigoureux, ne permettent pas de rechercher le ‘hamets à la lumière d’une lampe-torche, car c’est de versets que nos sages ont appris qu’il convient que la recherche se fasse à la lumière d’une bougie (Pessa’him 7b). On peut répondre à cela que la lampe-torche électrique peut, elle aussi, être assimilée à la bougie : le filament incandescent est comparable à la mèche, et la pile à l’huile (Che’arim Metsouyanim Bahalakha 111, 4 ; Ye’havé Da’at I 4, Sidour Pessa’h Kehilkhata 13, 10).

En pratique, chacun est autorisé à choisir sa façon de mener la recherche, soit avec une bougie, comme les Juifs en ont l’usage depuis toujours, soit avec une lampe-torche électrique, dont la lumière est meilleure à cet égard. On peut aussi commencer la recherche à l’aide d’une bougie, suivant la coutume de nos ancêtres, et continuer avec une lampe-torche électrique, qui est plus efficace. Dans les endroits où l’on a quelque crainte que la flamme de la bougie ne provoque un incendie, ainsi que dans le cas où l’on ne voit pas bien à la lumière de la bougie, il sera préférable d’effectuer la recherche à l’aide d’une lampe-torche électrique.

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