Pniné Halakha

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10. Détails d’application de la mitsva du compte

Si votre prochain vous demande, à un moment convenant à l’accomplissement de la mitsva : « Quel jour de l’omer sommes-nous ? », et que vous n’ayez pas encore compté l’omer ce jour-là, en récitant préalablement la bénédiction, vous ne devrez pas lui répondre : « Aujourd’hui, nous sommes tel jour ». En effet, si vous lui indiquiez le jour, vous vous acquitteriez déjà, en cela, de la mitsva du compte de l’omer, et vous ne pourriez donc plus réciter la bénédiction avant que de compter. Vous répondrez donc : « Hier, nous étions tel jour » (Choul’han ‘Aroukh 489, 4).

Toutefois, si l’on indique à son prochain le jour de l’omer où l’on est, tout en formant l’intention explicite de ne pas se rendre quitte, par cette réponse, de son obligation, on ne s’en acquittera pas, et l’on pourra donc, ensuite, dire la bénédiction puis compter. Si l’on est déjà parvenu à la période où le compte est composé de jours et de semaines, et que l’on n’ait indiqué, dans sa réponse à son prochain, que le nombre des jours, on pourra, a posteriori, réciter ensuite la bénédiction avant que de compter ; en effet, en ne comptant pas de la manière habituelle – en mentionnant jours et semaines –, on aura manifesté son intention de ne pas s’acquitter, par sa réponse, de son obligation de compter (Michna Beroura 489, 22).

Avant de réciter la bénédiction, on pensera, en son for intérieur, au jour que l’on est au sein de l’omer (cf. Choul’han ‘Aroukh 489, 6, Cha’ar Hatsioun 37). Si l’on a un doute, par exemple si l’on ne sait pas si l’on est à présent le neuvième ou le dixième jour, et que l’on n’ait personne à qui demander, on dira les deux comptes, afin de sortir du doute. Toutefois, s’agissant de la bénédiction, les décisionnaires sont partagés : certains disent que l’on ne peut réciter la bénédiction que sur un compte clair et su ; d’autres estiment que l’on récite la bénédiction, même pour un compte où demeure le doute, du moment qu’il est certain que l’un des deux chiffres avancés est juste (cf. Pisqé Techouvot 489, 17). En pratique, puisqu’il y a là un doute, on ne récitera pas la bénédiction.

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