{"id":1878,"date":"2016-05-10T00:04:31","date_gmt":"2016-05-09T21:04:31","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=1878"},"modified":"2018-03-18T12:37:12","modified_gmt":"2018-03-18T10:37:12","slug":"05-10-04","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/05-10-04\/","title":{"rendered":"04. Femmes enceintes, femmes qui allaitent"},"content":{"rendered":"
Nous avons vu que l\u2019une des diff\u00e9rences entre les je\u00fbnes courts et celui du 9 av est que les femmes enceintes et celles qui allaitent sont dispens\u00e9es des premiers et sont tenues au second (chap. 7 \u00a7 8). La raison en est que, le 9 av, seuls les malades sont dispens\u00e9s, tandis que les femmes enceintes et celles qui allaitent, bien qu\u2019elles souffrent de diff\u00e9rentes indispositions, ne sont pas consid\u00e9r\u00e9es comme malades (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 554, 5). Toutefois, si elles souffrent d\u2019une faiblesse particuli\u00e8rement grande, leur statut devient semblable \u00e0 celui des malades, qui sont dispens\u00e9s du je\u00fbne du 9 av.<\/p>\n Par exemple, une femme enceinte qui souffre beaucoup de vomissements et de vertiges, est consid\u00e9r\u00e9e comme malade et dispens\u00e9e de je\u00fbner. De m\u00eame, une femme enceinte qui souffre de grande faiblesse \u2013 par exemple si elle est an\u00e9mi\u00e9e (moins de 10 g d\u2019h\u00e9moglobine), est dispens\u00e9e du je\u00fbne. Bien entendu, il ne faut pas je\u00fbner quand il est \u00e0 craindre que le je\u00fbne cause une fausse-couche. Celle qui doute de pouvoir \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme malade commencera \u00e0 je\u00fbner, puis, si elle \u00e9prouve une grande faiblesse, ce sera le signe qu\u2019elle est pass\u00e9e du cas normal de femme enceinte \u00e0 celui de malade\u00a0; elle mangera et boira alors[5]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Comme nous l\u2019avons vu, la femme qui allaite a l\u2019obligation de je\u00fbner le 9 av, et bien que le je\u00fbne lui soit plus difficile \u2013 car l\u2019allaitement entra\u00eene une perte suppl\u00e9mentaire de liquide \u2013, elle n\u2019est pas pour autant consid\u00e9r\u00e9e comme malade. Le b\u00e9b\u00e9 non plus ne souffre pas du je\u00fbne de sa m\u00e8re\u00a0; en effet, si le lait de sa m\u00e8re ne diminue pas en quantit\u00e9 les jours de je\u00fbne, il est \u00e9vident que le b\u00e9b\u00e9 ne sentira rien\u00a0; et si sa m\u00e8re a moins de lait, elle pourra lui ajouter de l\u2019eau \u00e9dulcor\u00e9e ou de la bouillie, de sorte qu\u2019il ne souffrira pas du je\u00fbne[6]<\/a><\/sup>. Le bon conseil que l\u2019on peut donner \u00e0 la majorit\u00e9 des femmes dont le lait diminue les jours de je\u00fbne est d\u2019alterner allaitement et biberons. Par exemple, si une femme allaite toutes les trois heures, elle pourra allaiter le matin \u00e0 10 heures, puis, \u00e0 13 h elle donnera un substitut de lait\u00a0; elle allaitera de nouveau \u00e0 16 h, et donnera de nouveau un substitut de lait \u00e0 19 h. Ainsi, elle ne souffrira pas tellement du je\u00fbne, et son lait ne diminuera pas. Si elle ressent, pendant le je\u00fbne, un affaiblissement tel qu\u2019elle passe pratiquement du statut de femme allaitante \u00e0 celui de malade, il lui sera permis de manger et de boire.<\/p>\n