{"id":1912,"date":"2016-05-10T00:20:12","date_gmt":"2016-05-09T21:20:12","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=1912"},"modified":"2018-03-18T12:44:48","modified_gmt":"2018-03-18T10:44:48","slug":"05-10-20","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/05-10-20\/","title":{"rendered":"20. Quand le 9 av tombe un Chabbat"},"content":{"rendered":"
Quand le 9 av tombe le Chabbat, le je\u00fbne est repouss\u00e9 au dimanche. Le Chabbat, on ne marque aucun signe de deuil, on mange et l\u2019on boit comme chaque Chabbat, et l\u2019on peut m\u00eame faire bonne ch\u00e8re, comme le roi Salomon en son temps (cf. ci-dessus, chap. 9 \u00a7 4)[27]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Comme nous l\u2019avons vu (\u00a7 4), les femmes enceintes et celles qui allaitent ont l\u2019obligation de je\u00fbner le 9 av. Mais quand le je\u00fbne est repouss\u00e9, la r\u00e8gle est plus indulgente\u00a0: si elles se sentent un peu faible, ou qu\u2019elles aient une certaine indisposition, bien qu\u2019elles ne soient pas malades, elles sont dispens\u00e9es du je\u00fbne repouss\u00e9 (B\u00e9our Halakha<\/em> 559, 9, passage commen\u00e7ant pas V\u00e9-eino<\/em>\u00a0; Kaf Ha\u2019ha\u00efm<\/em> 75).<\/p>\n Les ba\u2019al\u00e9-berit<\/em>[j]<\/a><\/sup> ont l\u2019obligation de je\u00fbner le 9 av. Mais si le 9 av tombe un Chabbat, et que le je\u00fbne soit par cons\u00e9quent repouss\u00e9 au dimanche, la r\u00e8gle est plus l\u00e9g\u00e8re\u00a0: selon la majorit\u00e9 des d\u00e9cisionnaires, il est permis \u00e0 ces personnes, qui sont partie prenante dans cette joie, de faire l\u2019office de Min\u2019ha apr\u00e8s le midi solaire (\u2018hatsot hayom<\/em>), de proc\u00e9der \u00e0 la c\u00e9r\u00e9monie de circoncision imm\u00e9diatement apr\u00e8s, puis de manger et de boire. D\u2019autres d\u00e9cisionnaires sont rigoureux. En pratique, m\u00eame quand le je\u00fbne est repouss\u00e9, on se conduit comme aux autres jours de je\u00fbne\u00a0: on proc\u00e8de \u00e0 la circoncision \u00e0 l\u2019approche de la fin du je\u00fbne, puis on sert le repas apr\u00e8s la tomb\u00e9e de la nuit[28]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Lorsque tich\u2019a b\u00e9-av<\/em> tombe le Chabbat et que le je\u00fbne est repouss\u00e9 au dimanche \u2013 qui est donc le 10 \u2013, les usages de deuil ne se prolongent pas \u00e0 l\u2019issue du je\u00fbne\u00a0: d\u00e8s apr\u00e8s la tomb\u00e9e de la nuit (tset hakokhavim<\/em>), il redevient permis de se faire couper les cheveux, de faire de la lessive et de se laver \u00e0 l\u2019eau chaude. Simplement, aux yeux de nombreux d\u00e9cisionnaires, il faut s\u2019abstenir de consommer de la viande et du vin\u00a0: puisque l\u2019on a je\u00fbn\u00e9 ce jour m\u00eame, il ne convient pas que, imm\u00e9diatement apr\u00e8s, on se r\u00e9jouisse par du vin et de la viande (Rama 558, 1, Michna Beroura<\/em> 4-5, Rav Mordekha\u00ef Elyahou, Hilkhot \u2018Haguim<\/em> 29, 9). D\u2019autres, indulgents, permettent de consommer de la viande et du vin d\u00e8s apr\u00e8s la tomb\u00e9e de la nuit (Rabbi \u2018Ha\u00efm Vital, Peri \u2018Hadach<\/em>, Torat Hamo\u2019adim<\/em> 11, 8).<\/p>\n
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