{"id":2817,"date":"2000-03-23T00:03:59","date_gmt":"2000-03-22T22:03:59","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=2817"},"modified":"2017-11-09T12:07:26","modified_gmt":"2017-11-09T10:07:26","slug":"03-23-03","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/03-23-03\/","title":{"rendered":"03. Soukot"},"content":{"rendered":"
La f\u00eate de Soukot comprend deux mitsvot conditionn\u00e9es par le temps\u00a0: l\u2019obligation de r\u00e9sider dans la souka<\/em> (cabane) et celle de tenir le loulav<\/em> (bouquet de quatre esp\u00e8ces v\u00e9g\u00e9tales\u00a0: branche de palmier, myrte, saule et c\u00e9drat). Les femmes sont dispens\u00e9es de l\u2019une et de l\u2019autre. Si elles souhaitent les accomplir, elles sont cependant r\u00e9compens\u00e9es pour cela. Selon la coutume ashk\u00e9naze, les femmes prononceront en ce cas la b\u00e9n\u00e9diction, tandis que, selon la coutume s\u00e9farade, elles ne prononceront pas la b\u00e9n\u00e9diction de la souka<\/em> (\u00ab \u2026 qui nous as sanctifi\u00e9s par Tes commandements et nous as ordonn\u00e9 de r\u00e9sider sous la souka<\/em>\u00a0\u00bb)\u00a0; quant \u00e0 la b\u00e9n\u00e9diction du loulav<\/em>, certaines femmes s\u00e9farades la r\u00e9citent, d\u2019autres non\u00a0; et chacune perp\u00e9tuera sa coutume[2]<\/a><\/sup>.<\/p>\n C\u2019est une mitsva que de se r\u00e9jouir durant la f\u00eate par la consommation de viande et de vin, ainsi qu\u2019en portant de beaux v\u00eatements (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 529, 2). Selon certains avis, l\u2019obligation repose essentiellement sur l\u2019homme, auquel il est ordonn\u00e9 de r\u00e9jouir son \u00e9pouse, ainsi que sur le p\u00e8re, qui doit r\u00e9jouir ses filles. Selon d\u2019autres, la femme est \u00e9galement tenue de se r\u00e9jouir elle-m\u00eame les jours de f\u00eate, par des mets de choix et par de beaux habits, et telle est la r\u00e8gle. Les jours de f\u00eate interm\u00e9diaires (\u2018Hol hamo\u2019ed), il y a \u00e9galement une mitsva d\u2019\u00eatre en joie, de rev\u00eatir de beaux habits et de manger de bons mets (Ma\u00efmonide, Hilkhot Yom tov<\/em> 6, 17 et 22\u00a0; Michna Beroura<\/em> 530, 1\u00a0; cf. Halikhot Beitah<\/em> 17, 5-7).<\/p>\n