{"id":3593,"date":"2016-09-04T00:12:06","date_gmt":"2016-09-03T21:12:06","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=3593"},"modified":"2018-08-15T11:24:40","modified_gmt":"2018-08-15T08:24:40","slug":"15-04-12","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/15-04-12\/","title":{"rendered":"12. Mesure des sonneries"},"content":{"rendered":"
La teqi\u2019a<\/em> est un son prolong\u00e9 et continu, dont la dur\u00e9e doit \u00eatre \u00e9quivalente \u00e0 tout le moins \u00e0 celle des sonneries m\u00e9dianes. Toutefois, il existe trois mod\u00e8les de sonneries m\u00e9dianes\u00a0: a) chevarim-terou\u2019a<\/em>\u00a0; b) chevarim<\/em>\u00a0; c) terou\u2019a<\/em>. Or la halakha veut que, pour chaque s\u00e9rie, la teqi\u2019a <\/em>soit d\u2019une dur\u00e9e \u00e9quivalente \u00e0 la dur\u00e9e des sonneries m\u00e9dianes de cette m\u00eame s\u00e9rie[13]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Par cons\u00e9quent, dans la s\u00e9rie t<\/em><\/strong>achr<\/strong>at<\/strong><\/em>, la teqi\u2019a<\/em> doit avoir une dur\u00e9e d\u2019environ dix-huit troumitin<\/em>, puisque les chevarim<\/em> valent environ neuf troumitin<\/em>, et la terou\u2019a<\/em> neuf \u00e9galement. M\u00eame si l\u2019on a prolong\u00e9 sa terou\u2019a<\/em>, et que l\u2019on y ait ajout\u00e9 des sons, on ne sera pas tenu de prolonger la teqi\u2019a <\/em>au-del\u00e0 des dix-huit troumitin<\/em>, puisque telle est la dur\u00e9e des sonneries m\u00e9dianes, par laquelle on s\u2019acquitte de son obligation d\u2019apr\u00e8s toutes les opinions.<\/p>\n Dans les s\u00e9ries t<\/em><\/strong>ach<\/strong>at<\/strong><\/em> et t<\/em><\/strong>ar<\/strong>at<\/strong><\/em>, la teqi\u2019a<\/em> doit \u00e9quivaloir \u00e0 neuf troumitin<\/em>, puisque telle est la dur\u00e9e des chevarim<\/em>, d\u2019une part, de la terou\u2019a<\/em> d\u2019autre part.<\/p>\n Le troumit <\/em>(singulier de troumitin<\/em>) est le son le plus bref que le sonneur tire de son chofar, et c\u2019est l\u2019addition de ces sons brefs qui forme la terou\u2019a<\/em>. Cette mesure de base change selon le sonneur et le chofar\u00a0: les sonneurs les plus rapides produisent neuf troumitin en une seconde et quart, les plus lents en deux secondes et demie. La halakha veut que chaque sonneur prolonge sa teqi\u2019a <\/em>et ses chevarim<\/em> en fonction de la dur\u00e9e de ses propres troumitin<\/em>. Si l\u2019on veut \u00eatre quitte selon toutes les opinions, on fera, pour la s\u00e9rie t<\/em><\/strong>achr<\/strong>at<\/strong><\/em>, des teqi\u2019ot<\/em> de cinq secondes chacune\u00a0; et, pour les s\u00e9ries t<\/em><\/strong>ach<\/strong>at<\/strong><\/em> et t<\/em><\/strong>ar<\/strong>at<\/strong><\/em>, des teqi\u2019ot <\/em>de deux secondes et demie chacune[14]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Dans le cas o\u00f9 la teqi\u2019a<\/em> est bien continue, mais o\u00f9 sa sonorit\u00e9 a chang\u00e9 en cours de route, soit que d\u2019aigue elle soit devenue grave, soit l\u2019inverse, soit que de lisse elle soit devenue rauque, soit l\u2019inverse, elle n\u2019en reste pas moins valide. M\u00eame si de tels changements se sont produits plusieurs fois au cours d\u2019une m\u00eame teqi\u2019a<\/em>, tant que le son se prolonge continument, la teqi\u2019a<\/em> reste valide\u00a0<\/em>; car tous les types de sonorit\u00e9s sont valables, en mati\u00e8re de chofar. Ceux qui veulent apporter \u00e0 leur pratique un suppl\u00e9ment de perfection s\u2019efforcent de produire une teqi\u2019a<\/em> non seulement continue, mais homog\u00e8ne, sans mont\u00e9es dans les aigus ni descente dans les graves, et sans changements[15]<\/a><\/sup>.<\/p>\n
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