{"id":3601,"date":"2016-09-04T00:16:53","date_gmt":"2016-09-03T21:16:53","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=3601"},"modified":"2018-08-15T11:28:26","modified_gmt":"2018-08-15T08:28:26","slug":"15-04-16","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/15-04-16\/","title":{"rendered":"16. Quelques r\u00e8gles relatives au chofar"},"content":{"rendered":"
Le chofar doit avoir une longueur d\u2019un t\u00e9fa\u2019h<\/em>[l]<\/a><\/sup> \u00e0 tout le moins, c\u2019est-\u00e0-dire une longueur telle que le sonneur puisse le saisir en sa main, et qu\u2019il soit encore visible d\u2019un c\u00f4t\u00e9 et de l\u2019autre (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 9).<\/p>\n Si le son \u00e9mis par le chofar \u00e9tait tr\u00e8s aigu ou tr\u00e8s grave, ou encore tr\u00e8s rauque, cela reste valide, car en mati\u00e8re de chofar tous les types de sonorit\u00e9 sont valides (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 6).<\/p>\n Si l\u2019on a coll\u00e9 les uns aux autres des fragments de chofar, le chofar ainsi form\u00e9 est invalide. N\u2019\u00e9tait-ce qu\u2019un seul petit fragment que l\u2019on collerait au chofar, cela resterait une cause d\u2019invalidit\u00e9\u00a0; car le chofar doit former une unit\u00e9, comme il est depuis sa cr\u00e9ation, sans aucun ajout. De m\u00eame, si l\u2019on a allong\u00e9 le chofar, avec du m\u00e9tal ou du plastique, le chofar n\u2019est plus valable (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 10-11). Mais si l\u2019on a coup\u00e9 le chofar, et qu\u2019en cons\u00e9quence le son en soit chang\u00e9, il reste valide, tant qu\u2019il garde la mesure minimale d\u2019un t\u00e9fa\u2019h<\/em>. De m\u00eame, si l\u2019on a poli le chofar de l\u2019ext\u00e9rieur et de l\u2019int\u00e9rieur, au point qu\u2019il soit devenu fin et ait chang\u00e9 de sonorit\u00e9, le chofar est valide (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 13-14).<\/p>\n Si l\u2019on a recouvert d\u2019or le chofar, ou de quelque autre mati\u00e8re, et que cela ait provoqu\u00e9 un changement de sonorit\u00e9 de l\u2019instrument, celui-ci est invalid\u00e9, car alors le son ne serait pas celui du seul chofar. Aussi faut-il se garder de peindre le chofar, de crainte que la peinture n\u2019alt\u00e8re sa sonorit\u00e9. Mais il est permis de graver des formes sur le chofar (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> et Rama 586, 17).<\/p>\n Si l\u2019on a recouvert d\u2019or ou de quelque autre mati\u00e8re le chofar de l\u2019int\u00e9rieur, c\u2019est une cause d\u2019invalidation, puisque le son ne s\u2019\u00e9mettra plus par le biais du chofar, mais par le biais d\u2019une autre mati\u00e8re. De m\u00eame, si l\u2019on a recouvert d\u2019or, ou d\u2019une autre mati\u00e8re, l\u2019embouchure du chofar, et quand bien m\u00eame cela n\u2019aurait pas allong\u00e9 la taille de l\u2019instrument, celui-ci n\u2019est plus valide, car le rev\u00eatement fait \u00e9cran entre la bouche du sonneur et l\u2019instrument (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 16, 18).<\/p>\n Quand un chofar est perc\u00e9, il est permis a priori de le sonner, du moment que sa sonorit\u00e9 n\u2019ait pas chang\u00e9. Si sa sonorit\u00e9 a chang\u00e9, certains disent qu\u2019il est invalid\u00e9\u00a0; il convient, a priori, d\u2019adopter cette rigueur. Mais quand aucun autre chofar n\u2019est disponible, on peut s\u2019appuyer sur l\u2019opinion de la majorit\u00e9 des d\u00e9cisionnaires, d\u2019apr\u00e8s lesquels, tant que l\u2019orifice n\u2019affecte qu\u2019une partie minoritaire du chofar, et quoiqu\u2019il n\u2019y reste plus la mesure d\u2019un t\u00e9fa\u2019h<\/em> sans trous, l\u2019instrument est valide et l\u2019on peut prononcer la b\u00e9n\u00e9diction.<\/p>\n Si l\u2019on a bouch\u00e9 le trou, et qu\u2019on y ait coll\u00e9 un fragment de chofar, cela reste valide, \u00e0 condition que l\u2019instrument retrouve sa sonorit\u00e9 originelle, et que l\u2019orifice n\u2019en ait pas grev\u00e9 la majorit\u00e9\u00a0; on pourra m\u00eame r\u00e9citer la b\u00e9n\u00e9diction (Michna Beroura<\/em> 35)[21]<\/a><\/sup>.<\/p>\n Si le chofar est longitudinalement fendu dans toute son \u00e9paisseur, certains disent que, m\u00eame si cette fente est tr\u00e8s courte, et \u00e0 moins qu\u2019on n\u2019ait recoll\u00e9 ou bouch\u00e9 le chofar par un n\u0153ud, celui-ci n\u2019est plus valide. En effet, en raison des sonneries \u00e0 venir, il risque de se fendre enti\u00e8rement. Mais selon la majorit\u00e9 des d\u00e9cisionnaires, si la fente n\u2019affecte qu\u2019une partie minoritaire du chofar, celui-ci reste valide. En cas de n\u00e9cessit\u00e9 pressante, on peut s\u2019appuyer sur leurs paroles, et prononcer la b\u00e9n\u00e9diction. Mais si la fente affecte la majorit\u00e9 de sa longueur, le chofar est invalide (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 8, Michna Beroura<\/em> 43\u00a0; cf. B\u00e9our Halakha<\/em> ad loc.). Si l\u2019on a chauff\u00e9 le chofar, et que l\u2019on ait recoll\u00e9 les bords de la fente, obturant celle-ci, le chofar est valide. Mais s\u2019il est fendu dans toute sa longueur, le chofar est enti\u00e8rement invalid\u00e9, et il n\u2019est plus possible de le r\u00e9parer, puisqu\u2019il a perdu le nom m\u00eame de chofar (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 586, 8). Si le chofar s\u2019est fendu dans sa largeur, et que la fente n\u2019embrasse pas la majorit\u00e9 de sa circonf\u00e9rence, l\u2019instrument reste valide, quoique sa sonorit\u00e9 ait chang\u00e9. Si la fente embrasse la majorit\u00e9 de sa circonf\u00e9rence, et qu\u2019il ne reste pas un t\u00e9fa\u2019h<\/em> int\u00e8gre entre l\u2019endroit d\u2019o\u00f9 l\u2019on sonne et l\u2019endroit o\u00f9 se trouve la fente, le chofar n\u2019est plus valide (ibid. 9)[22]<\/a><\/sup>.<\/p>\n
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