{"id":3911,"date":"2014-04-04T00:11:37","date_gmt":"2014-04-03T21:11:37","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=3911"},"modified":"2018-11-11T12:26:30","modified_gmt":"2018-11-11T10:26:30","slug":"14-04-11","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/14-04-11\/","title":{"rendered":"11. Interdit des pens\u00e9es fautives chez la femme"},"content":{"rendered":"
De m\u00eame qu\u2019il est interdit \u00e0 l\u2019homme d\u2019entretenir en son esprit la pens\u00e9e de la faute, c\u2019est-\u00e0-dire de s\u2019imaginer en train de fauter, et \u00e0 plus forte raison de projeter l\u2019accomplissement de la faute, de m\u00eame est-il interdit \u00e0 la femme d\u2019entretenir en son esprit la pens\u00e9e de la faute, c\u2019est-\u00e0-dire de s\u2019imaginer accomplissant la faute d\u2019adult\u00e8re, ou de s\u2019imaginer se rapprochant charnellement d\u2019un homme autre que son mari, et \u00e0 plus forte raison lui est-il interdit de projeter cela. Il est dit en effet\u00a0: \u00ab\u00a0Vous ne vous \u00e9carterez pas \u00e0 la suite de vos c\u0153urs et \u00e0 la suite de vos yeux, apr\u00e8s lesquels vous vous prostituez\u00a0\u00bb (Nb 15, 39). Nos sages commentent\u00a0: \u00ab\u00a0\u00c0 la suite de vos yeux\u00a0: il s\u2019agit de la pens\u00e9e (hirhour<\/em>) de la faute\u00a0\u00bb (Berakhot <\/em>12b). Comme l\u2019\u00e9crit le S\u00e9fer Ha\u2019hinoukh<\/em> (387), cette mitsva a cours \u00ab\u00a0en tout lieu et en tout temps, pour les hommes comme pour les femmes.\u00a0\u00bb Au chapitre 388, l\u2019auteur ajoute\u00a0: \u00ab\u00a0Car \u00e0 elles aussi, il est interdit d\u2019entretenir des pens\u00e9es de cet ordre \u00e0 l\u2019\u00e9gard d\u2019hommes autres que leur mari\u00a0; c\u2019est en effet \u00e0 l\u2019endroit de leur mari qu\u2019il convient qu\u2019elles dirigent tout leur d\u00e9sir et toute leur aspiration\u00a0; et c\u2019est ainsi que se conduiront les filles d\u2019Isra\u00ebl cach\u00e8res (convenables).\u00a0\u00bb<\/p>\n Entretenir en son esprit la pens\u00e9e de la faute n\u2019a pas seulement pour effet de diminuer, chez la femme, l\u2019amour qu\u2019elle porte \u00e0 son mari, et de rendre impure sa pens\u00e9e par des choses interdites\u00a0; cela risque \u00e9galement de conduire la femme, par la suite, \u00e0 un v\u00e9ritable adult\u00e8re. Car telle est la voie du mauvais penchant\u00a0: au d\u00e9but, il incite \u00e0 penser \u00e0 la chose, ensuite, il continue de rapprocher la personne de la faute, jusqu\u2019\u00e0 ce qu\u2019il l\u2019attrape en son filet, lui fasse commettre la faute d\u2019adult\u00e8re, et la conduise \u00e0 perdre son monde. En ce domaine, hommes et femmes sont \u00e0 \u00e9galit\u00e9.<\/p>\n Certes, comme nous l\u2019avons vu (\u00a7 6), les hommes sont soumis \u00e0 un autre interdit relatif \u00e0 la pens\u00e9e\u00a0: c\u2019est le fait d\u2019entretenir des pens\u00e9es entra\u00eenant l\u2019\u00e9rection du membre, ce qui peut les conduire \u00e0 un accident nocturne. Il est m\u00eame interdit \u00e0 l\u2019homme de penser \u00e0 sa femme, quand elle est nida<\/em>, d\u2019une fa\u00e7on susceptible de lui causer une excitation. Chez la femme, en revanche, une telle crainte n\u2019existe pas. Aussi lui est-il permis d\u2019entretenir en elle la pens\u00e9e de l\u2019union, tant qu\u2019elle ne pense pas \u00e0 une union fautive (comme nous l\u2019avons vu au \u00a7 6). De m\u00eame, il est permis \u00e0 la femme de penser \u00e0 son mari quand elle est nida<\/em>[16]<\/a><\/sup>.<\/p>\n