{"id":4064,"date":"2014-04-05T00:12:49","date_gmt":"2014-04-04T21:12:49","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=4064"},"modified":"2018-12-13T13:42:25","modified_gmt":"2018-12-13T11:42:25","slug":"14-05-12","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/14-05-12\/","title":{"rendered":"12. Mitsva des jeunes, des parents et de la soci\u00e9t\u00e9"},"content":{"rendered":"
La mitsva du mariage, de nos jours, place les jeunes, les parents et la soci\u00e9t\u00e9 devant un grand d\u00e9fi. En quelques ann\u00e9es, les jeunes doivent consolider leur connaissances toraniques, et, \u00e9clair\u00e9e par la Torah, leur vision du monde ; ils doivent acqu\u00e9rir un m\u00e9tier convenant \u00e0 leurs talents, et fonder une famille\u00a0; les gar\u00e7ons ont aussi l\u2019obligation de servir \u00e0 l\u2019arm\u00e9e, et d\u2019\u00e9tudier la Torah davantage que les filles.<\/p>\n
L\u2019obligation premi\u00e8re incombe aux jeunes eux-m\u00eames\u00a0: ceux-ci doivent bien programmer leur parcours, afin de ne pas perdre de temps, durant ces pr\u00e9cieuses ann\u00e9es. En effet, bien que nous ayons d\u00e9fini notre \u00e9poque comme une \u00e9poque d\u2019ardente n\u00e9cessit\u00e9<\/em>, o\u00f9 il est permis de repousser le mariage des gar\u00e7ons \u00e0 l\u2019\u00e2ge de vingt-quatre ans, celui qui perd son temps durant ces ann\u00e9es transgresse la loi de la Torah. Par cons\u00e9quent, c\u2019est une obligation pour tout jeune homme et toute jeune fille que d\u2019aplanir sa propre voie, de mani\u00e8re \u00e0 pouvoir conjuguer toutes les valeurs ensemble\u00a0: se marier jeune, tout en acqu\u00e9rant un m\u00e9tier convenant \u00e0 ses qualit\u00e9s, afin de pouvoir financer sa famille et contribuer \u00e0 la bonne marche du monde.<\/p>\n L\u2019obligation seconde incombe aux parents\u00a0: comme le disent nos sages, les parents ont le devoir de marier leurs enfants\u00a0; il est dit\u00a0ainsi : \u00ab\u00a0Prenez des femmes, enfantez des fils et des filles\u00a0; prenez des femmes pour vos fils, et donnez vos filles \u00e0 des hommes pour qu\u2019elles enfantent des fils et des filles\u00a0\u00bb (Jr 29, 6\u00a0; Qidouchin<\/em> 29a-30b). En d\u2019autres termes, la mitsva de cro\u00eetre et de multiplier ne s\u2019ach\u00e8ve pas une fois que l\u2019on a eu des enfants soi-m\u00eame\u00a0; elle se poursuit au-del\u00e0, lorsque les enfants arrivent \u00e0 l\u2019\u00e2ge de se marier\u00a0: alors, les parents se doivent de les encourager \u00e0 se marier, et de les aider par leurs conseils et leur assistance financi\u00e8re. De cette fa\u00e7on, ils se font les associ\u00e9s de la p\u00e9rennit\u00e9 des g\u00e9n\u00e9rations. \u00c0 cet \u00e9gard, nos sages donnent pour directive aux parents de consacrer environ le dixi\u00e8me de leurs biens \u00e0 l\u2019\u00e9tablissement matrimonial de chacun de leurs enfants. Il semble que, de nos jours, une part importante de l\u2019aide parentale doive servir \u00e0 aider leurs enfants face au grand d\u00e9fi qui est le leur, et qui les oblige \u00e0 mener de front le mariage, les \u00e9tudes professionnelles, et parfois les soins \u00e0 apporter aux b\u00e9b\u00e9s[10]<\/a><\/sup>.<\/p>\n La soci\u00e9t\u00e9 dans son ensemble a, elle aussi, l\u2019obligation de cr\u00e9er, pour les jeunes, les meilleures conditions pour qu\u2019ils puissent accomplir la mitsva du mariage en son temps. \u00c0 cette fin, il faut rendre aussi efficaces que possibles les \u00e9tudes professionnelles, assister les jeunes dans leur recherche de logement, \u00e0 des prix raisonnables, avancer autant que faire se peut les \u00e9tudes professionnelles des femmes, afin que, durant les premi\u00e8res ann\u00e9es de leur mariage, celles-ci puissent aider davantage \u00e0 la subsistance de la famille[11]<\/a><\/sup>.<\/p>\n