{"id":4078,"date":"2014-04-05T00:19:11","date_gmt":"2014-04-04T21:19:11","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=4078"},"modified":"2018-12-13T13:47:36","modified_gmt":"2018-12-13T11:47:36","slug":"14-05-19","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/14-05-19\/","title":{"rendered":"19. Cr\u00e8mes, ovules, diaphragme"},"content":{"rendered":"
Deux autres moyens contraceptifs existent, dont le statut halakhique est controvers\u00e9\u00a0: a) les ovules ou mousses spermicides, que la femme introduit dans le vagin, avant le rapport\u00a0; b) le diaphragme, enveloppe que la femme introduit dans le vagin et d\u00e9pose \u00e0 l\u2019entr\u00e9e du col de l\u2019ut\u00e9rus afin de faire obstacle au passage du sperme dans l\u2019ut\u00e9rus. En g\u00e9n\u00e9ral, on ajoute, \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur du diaphragme, un produit spermicide, afin d\u2019augmenter l\u2019efficacit\u00e9 contraceptive. Quand la femme sait installer convenablement le diaphragme, les chances qu\u2019elle tombe enceinte sont tr\u00e8s faibles\u00a0; mais peu de femmes savent l\u2019installer convenablement. En pratique, parmi les femmes qui recourent \u00e0 ces deux moyens contraceptifs, et qui accomplissent la mitsvat \u2018ona<\/em> selon la p\u00e9riodicit\u00e9 \u00e0 elles prescrite, plus de dix pour cent tombent enceintes dans l\u2019ann\u00e9e.<\/p>\n Les d\u00e9cisionnaires indulgents pensent que, puisque c\u2019est la femme qui met la solution spermicide ou le diaphragme dans son corps, et que, de plus, le rapport charnel se fait normalement, en contact direct, corps \u00e0 corps, sans s\u00e9paration, il n\u2019y a pas l\u00e0 de destruction de semence\u00a0: celle-ci est seulement arr\u00eat\u00e9e dans son mouvement vers l\u2019ut\u00e9rus, et emp\u00each\u00e9e de le f\u00e9conder. Les d\u00e9cisionnaires rigoureux estiment que, puisque l\u2019on se sert de produits spermicides, l\u2019effet contraceptif provient d\u2019une destruction directe de la semence.<\/p>\n Quand il y a un besoin r\u00e9el de pr\u00e9venir la conception, et qu\u2019il est difficile d\u2019utiliser la pilule ou le st\u00e9rilet, on peut recourir \u00e0 ces deux moyens contraceptifs. Certes, si ces moyens emp\u00eachaient la conception de mani\u00e8re certaine, on ne pourrait s\u2019appuyer sur les d\u00e9cisionnaires indulgents que dans des cas de n\u00e9cessit\u00e9 pressante. Mais c\u2019est pr\u00e9cis\u00e9ment parce qu\u2019il y a une chance sup\u00e9rieure \u00e0 dix pour cent de grossesse en un an, chez l\u2019utilisatrice de ces moyens, qu\u2019il est permis d\u2019y recourir en cas de n\u00e9cessit\u00e9, puisqu\u2019il ne s\u2019agit pas l\u00e0 de contraceptifs certains (Ezrat Cohen<\/em> 37). Cela, \u00e0 condition que les utilisateurs forment l\u2019intention que, si une grossesse se r\u00e9v\u00e9lait, celle-ci serait accueillie volontiers[19]<\/a><\/sup>.<\/p>\n