{"id":4958,"date":"2001-01-03T00:13:13","date_gmt":"2001-01-02T22:13:13","guid":{"rendered":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/?p=4958"},"modified":"2021-08-16T23:43:00","modified_gmt":"2021-08-16T20:43:00","slug":"13-03-13","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ph.yhb.org.il\/fr\/13-03-13\/","title":{"rendered":"13.Ceux qui se livrent \u00e0 une autre mitsva\u00a0; voyageurs"},"content":{"rendered":"
Si l\u2019on sort de chez soi pour les besoins d\u2019une mitsva \u2013 par exemple, si l\u2019on accompagne un malade hospitalis\u00e9 \u2013, on est dispens\u00e9 de r\u00e9sider dans la souka, de jour comme de nuit. Le principe est en effet le suivant\u00a0: \u00ab\u00a0Celui qui se livre \u00e0 l\u2019accomplissement d\u2019une mitsva est quitte d\u2019une autre mitsva\u00a0\u00bb (ha\u2019osseq bemitsva patour m\u00e9hamitsva<\/em>). En effet, l\u2019effort consistant \u00e0 chercher une souka, ou \u00e0 s\u2019y rendre, risque de porter atteinte \u00e0 l\u2019accomplissement de la mitsva dont on s\u2019occupe (Souka<\/em> 25a). Et m\u00eame quand une souka se trouve \u00e0 proximit\u00e9, mais qu\u2019il est \u00e0 craindre que l\u2019on n\u2019y dorme pas bien, on dormira dans le meilleur lieu pour soi. Toutefois, dans le cas o\u00f9 l\u2019accomplissement de la mitsva de souka ne cause pas de perturbation, et ne d\u00e9range pas non plus l\u2019accomplissement de la mitsva \u00e0 laquelle on se livre pr\u00e9sentement \u2013 par exemple, s\u2019il y a une souka confortable \u00e0 proximit\u00e9 du lieu o\u00f9 est hospitalis\u00e9 le malade qu\u2019on soutient \u2013, on mangera et l\u2019on dormira dans ladite souka aux heures o\u00f9 l\u2019on ne doit pas \u00eatre en pr\u00e9sence du malade (Choul\u2019han \u2018Aroukh<\/em> 640, 7, Michna Beroura<\/em> 37-38).<\/p>\n Les soldats charg\u00e9s d\u2019une garde, et qui n\u2019ont pas de temps libre, sont consid\u00e9r\u00e9s comme s\u2019adonnant \u00e0 une mitsva\u00a0: il ne leur est pas n\u00e9cessaire de faire l\u2019effort de se construire une souka. En revanche, les commandants, qui doivent se soucier du bien-\u00eatre de leurs soldats, doivent veiller \u00e0 ce que soit construite une souka confortable, afin que les soldats puissent y manger, et m\u00eame, quand cela ne pr\u00e9sente pas de danger s\u00e9curitaire, y dormir.<\/p>\n Il est g\u00e9n\u00e9ralement interdit de travailler \u00e0 \u2018Hol hamo\u2019ed\u00a0; toutefois, cela est permis dans certains cas, par exemple si l\u2019on travaille dans une boulangerie ou une laiterie (Mo\u2019adim \u2013 F\u00eates et solennit\u00e9s juives <\/em>II 11, 3). En ce cas, si, aux heures de travail, se rendre \u00e0 la souka est de nature \u00e0 perturber l\u2019accomplissement de sa t\u00e2che, on est dispens\u00e9 de la souka. Le principe est en effet que la mitsva d\u2019habiter la souka suit le mod\u00e8le de l\u2019habitation permanente<\/em> (t\u00e9chevou k\u00e9\u2019ein tadourou<\/em>). Or de m\u00eame que, tout au long de l\u2019ann\u00e9e, les ouvriers ne font pas un effort particulier afin de d\u00e9jeuner dans une salle \u00e0 manger ordonn\u00e9e, de m\u00eame n\u2019ont-ils pas besoin de se d\u00e9ranger afin de manger dans une souka. Et de m\u00eame que, tout au long de l\u2019ann\u00e9e, ils pr\u00e9f\u00e8rent prendre leur repas dans la salle \u00e0 manger proche, s\u2019il s\u2019en trouve une, de m\u00eame, s\u2019il se trouve une souka proche o\u00f9 ils puissent manger sans grand effort, ils devront s\u2019y rendre pour manger.<\/p>\n Dans le m\u00eame sens, si l\u2019on doit partir en voyage d\u2019affaires \u2013 parce que l\u2019on risquerait une grande perte en ne le faisant pas pendant \u2018Hol hamo\u2019ed \u2013 et qu\u2019il y ait un certain d\u00e9rangement \u00e0 devoir se rendre dans une souka pendant son d\u00e9placement, on sera autoris\u00e9 \u00e0 manger en dehors de la souka. Si le voyage se fait de jour, on aura l\u2019obligation de dormir dans une souka la nuit. Toutefois, si le travail de construction de la souka, ou le fait d\u2019avoir \u00e0 voyager pour y s\u00e9journer, dure plusieurs heures, et que cela porte atteinte au propos de son voyage, on sera, m\u00eame de nuit, dispens\u00e9 de la mitsva de souka (Choul\u2019han \u2018Aroukh <\/em>et Rama 640, 8, Levouch<\/em>, B\u00e9our Halakha<\/em>, passage commen\u00e7ant par Holkh\u00e9<\/em>).<\/p>\n Si l\u2019on est contraint de subir, pendant Soukot, un soin m\u00e9dical des suites duquel on souffrira, au point d\u2019\u00eatre consid\u00e9r\u00e9 comme mitsta\u2019er<\/em>, on sera dispens\u00e9 de la souka tant que la souffrance durera. Mais s\u2019il est possible de fixer le soin avant ou apr\u00e8s Soukot, et que l\u2019on ait d\u00e9cid\u00e9 de le fixer \u00e0 Soukot n\u00e9anmoins, on aura l\u2019obligation de r\u00e9sider dans la souka, bien que l\u2019on souffre en fait\u00a0: puisque, sans y \u00eatre contraint, on s\u2019est plac\u00e9 dans la situation de mitsta\u2019er<\/em>, ce statut ne dispense pas de la mitsva de souka (Or Zaroua\u2019<\/em>, Hagahot Achr\u00e9<\/em>, Rama 640, 3).<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Si l\u2019on sort de chez soi pour les besoins d\u2019une mitsva \u2013 par exemple, si l\u2019on accompagne un malade hospitalis\u00e9 \u2013, on est dispens\u00e9 de r\u00e9sider dans la souka, de jour comme de nuit. 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