Pniné Halakha

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07 – Jours où l’on ne dit pas les Ta’hanounim

Puisque la prière de Nefilat apayim est caractérisée par la peine que l’on éprouve en raison de nos faiblesses et de nos défauts – et c’est bien pourquoi nous ne pouvons, en la disant, rester debout devant Dieu, mais  prenons une attitude rappelant la prosternation et la chute –, il ne convient pas de la réciter durant les jours de réjouissance. Et puisque, dans leur fondement, les Ta’hanounim sont facultatifs, on a l’usage de ne pas les réciter, même quand la qualification de jour de réjouissance n’est pas certaine (la source de ces règles se trouve en Choul’han ‘Aroukh 131, 6-7 et ses commentaires).

Les jours durant lesquels on ne dit pas les supplications sont les suivants : le Chabbat, les jours de fête (yom tov), les jours intermédiaires des fêtes de Pessa’h et de Soukot (‘Hol hamoed), les jours de néoménie (Roch ‘hodech). Nous citerons les autres jours selon l’ordre du calendrier : la veille de Roch hachana au matin ; la veille de Kippour au matin ; du 11 tichri (lendemain de Kippour) à la fin du mois de tichri, car ces jours entourent la fête de Soukot ; ‘Hanouka ; le 15 chvat (Tou bichvat) ; les deux jours de Pourim et, les années embolismiques, le 14 et le 15 du premier mois d’adar également ; tout le mois de nissan – en effet, la majorité de ce mois est marqué par la sainteté : à son commencement, le Tabernacle a été inauguré, et il se poursuit pas la fête de Pessa’h ; par conséquent, on s’abstient durant tout le mois de dire les Ta’hanounim – ; le 14 iyar (Pessa’h chéni) ; Lag baomer ; de la néoménie de sivan au 12 sivan, car jusqu’à cette date, on apportait les rémunérations des sacrifices de Chavou’ot ; Ticha béav (soit en raison du deuil, soit parce que ce jour est qualifié de moed, fête) ; le 15 av. A l’office de Min’ha qui précède ces différents jours, on ne dit pas non plus les Ta’hanounim, à l’exception de la veille de Roch Hachana et de la veille de Kippour, où nombreux sont ceux qui disent le Vidouï, mais non les autres supplications.

Après que Dieu a commencé à faire germer notre Délivrance, nous ne disons pas les Ta’hanounim le jour de l’indépendance d’Israël (Yom Haatsmaout), ni le 28 iyar, jour de la libération de Jérusalem (Yom Yerouchalaïm), ni à Min’ha qui les précède.

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