Pniné Halakha

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10. Façon de réciter le Chéma

Il est permis de réciter le Chéma debout, assis ou couché sur le côté (Berakhot 10a ; Choul’han ‘Aroukh 63, 1). On peut apprendre de cette règle que la foi (émouna) n’est pas une chose détachée du monde, et qui ne pourrait être atteinte que dans des circonstances particulières. La foi, qui s’exprime par le biais de la récitation du Chéma, relève de toutes les circonstances de la vie de l’homme dans ce monde-ci ; aussi peut-on lire le Chéma dans toutes les postures.

Si l’on s’en tient à la règle stricte, on peut même lire le Chéma en marchant, comme il est dit : « Ces paroles… tu les diras… en marchant en chemin » (Dt 6, 7). Toutefois, les sages ont dit qu’il ne convenait pas de prendre sur soi le joug de la royauté du Ciel comme s’il s’agissait d’une chose accidentelle. Aussi, il est recommandé à celle qui se trouve en chemin de se tenir immobile durant la récitation du premier verset du Chéma (Choul’han ‘Aroukh 63, 3 ; Michna Beroura 9).

En raison de l’importance du premier paragraphe, dans lequel nous recevons le joug de la royauté du Ciel, on doit prendre garde, en le lisant, de se livrer à quelque autre occupation, ou de faire signe à autrui, de ses yeux, de ses doigts ou de ses lèvres (Choul’han ‘Aroukh 63, 6).

Il convient de signaler que les mitsvot nécessitent, pour être valablement accomplies, une intention (Choul’han ‘Aroukh 60, 4), c’est-à-dire qu’en plus de l’exécution même de l’acte de la mitsva, il faut encore avoir à l’esprit que cet acte ou cette parole constitue une mitsva. Quant au sens de cette règle, on peut expliquer que, de même que l’homme est doté d’un corps et d’une âme, ainsi la mitsva a-t-elle un corps et une âme : le corps est l’acte constitutif de la mitsva, l’intention qu’on y met en est l’âme (cf. La Prière d’Israël 15, 8).

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