Pniné Halakha

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01 – Préparatifs

De même que c’est une mitsva que d’honorer le Chabbat et d’en faire un objet de délices, ainsi est-ce une mitsva d’honorer les jours de fête et de s’en délecter (cf. ci-dessus, chap. 1 § 7-8).

Par conséquent, tout ce que nos sages ont dit qu’il fallait faire à l’approche de Chabbat, il faut aussi le faire à l’approche de la fête. Cela comprend la mitsva de lessiver les vêtements en l’honneur de la fête (cf. Pniné Halakha, Les Lois de Chabbat I 2, 4 ; ci-après, chap. 11 § 11). De même est-ce une mitsva que de se laver à l’eau chaude en l’honneur de la fête. En cas de nécessité, c’est aussi une mitsva que de se faire couper les cheveux, de se raser et de se couper les ongles à l’approche de la fête (Les Lois de Chabbat I 2, 5 ; cf. ci-après, chap. 11 § 9-11). C’est aussi une mitsva que de ranger sa maison et de la nettoyer en l’honneur de la fête ; et c’est une mitsva que de participer à ces préparatifs, comme le faisaient eux-mêmes les plus grands maîtres (Les Lois de Chabbat I 2, 5-6).

Afin d’accomplir la mitsva de se délecter et de se réjouir, il faut acheter pour la fête des aliments et des boissons succulents, chacun selon ses possibilités (cf. ci-dessus, chap. 1 § 12). Il est interdit de prendre un repas important, la veille d’un Yom tov, cela pour trois raisons : a) afin de ne pas mettre sur le même plan les repas des jours profanes et les repas de fête ; b) afin d’avoir de l’appétit lors du repas du soir de fête ; c) afin que l’effort accompagnant le repas de veille de fête ne soit pas cause de dérangement à l’égard des préparatifs de la fête. Mais un repas ordinaire peut être pris à quelque moment de la journée. Cependant, a priori, nos sages disent que, si l’on s’abstient de prendre un repas ordinaire, ou un repas accompagné de pain, pendant les trois heures qui précèdent la fête, c’est une mitsva que l’on fait (Les Lois de Chabbat I 2, 7).

Il est interdit d’accomplir un travail, la veille de Yom tov, à partir de l’heure de Min’ha ; et quiconque fait un travail depuis cette heure n’y verra point de signe de bénédiction. L’interdit court à partir de l’heure de Min’ha qetana, c’est-à-dire deux heures (solaires) et demie avant le coucher du soleil. Les détails de ces règles sont exposés dans Les Lois de Chabbat I 2, 8.

De même que nous le faisons pour le Chabbat, il faut aussi ajouter du temps profane au temps de Yom tov, c’est-à-dire accueillir la fête un peu avant le coucher du soleil, et s’en séparer un peu après la tombée de la nuit (Roch Hachana 9a). On accueille la fête en prononçant une parole, telle que : « Voici que j’accueille la sainteté de la fête » (Haréni méqabel ‘alaï qedouchat ha’hag) ; ou bien en allumant les veilleuses ou bougies (nérot) de la fête (Michna Beroura 261, 21 ; Les Lois de Chabbat I 3, 1-3).

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