Pniné Halakha

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08. Qédoucha, Modim

Avant la troisième bénédiction, on inclut la Qédoucha. L’essentiel de la Qédoucha réside dans le fait de répondre Qadoch, qadoch, qadoch, Ado-naï Tséva-ot, melo khol haarets kevodo (« Saint, saint, saint est l’Eternel, Dieu des Légions, toute la terre est emplie de Sa gloire », Is 6, 3), Baroukh kevod Ado-naï mimeqomo (« Bénie soit la gloire de l’Eternel depuis Son Lieu », Ez 3, 12), et Yimlokh Ado-naï lé’olam, Elo-haïkh Tsion lédor vador, Alléluia (« L’Eternel régnera à jamais, ton Dieu, Sion, d’âge en âge, Alléluia », Ps 146, 10). De nos jours, l’usage veut, suivant la voie de Rabbi Isaac Louria, de mémoire bénie, que l’assemblée dise également les phrases de transition qui relient ces versets, après quoi l’officiant prononce lesdites phrases de transition à voix haute ; puis l’assemblée lui répond par les versets de la Qédoucha (Michna Beroura 125, 2, Kaf Ha’haïm 2).

Il est bon de se tenir debout, pieds joints, pendant la Qédoucha, car nous la prononçons sur le modèle des anges dont les jambes sont jointes, au point qu’elles semblent constituer une seule et même jambe (Choul’han ‘Aroukh 125, 2). Certains ont soin d’ajouter un supplément de perfection en restant pieds joints jusqu’à la fin de la bénédiction HaE-l haqadoch (Elya Rabba 125, 6) ; cela n’est toutefois pas obligatoire.

On a coutume de surélever un peu les talons quand on dit Qadoch, qadoch, qadoch, ainsi que Baroukh et Yimlokh, et d’élever les yeux, paupières closes, afin d’exprimer sa volonté de s’élever et de tendre vers les hauteurs (Beit Yossef et Rama 125, 2 ; cf. Michna Beroura 6 et Kaf Ha’haïm paragraphes 2 et 9, qui rapportent que, selon certains avis, on ouvre les yeux).

Quand l’officiant arrive à Modim (bénédiction de la reconnaissance), toute l’assemblée se prosterne avec lui et récite le Modim derabbanan, dont le texte diffère du Modim principal, comme l’explique le Talmud (Sota 40a). Cette prosternation doit être semblable à celle de la bénédiction Modim prononcée durant la ‘Amida dite à voix basse (Michna Beroura 127, 2, Kaf Ha’haïm 1 ; cf. ci-dessus chap. 12 § 5).

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