En règle générale, la règle applicable aux célibataires indépendants, qui ne vivent plus chez leurs parents, est semblable à celle qui s’applique à une famille (cf. ci-dessus, § 9). Un jeune homme ou une jeune fille ayant son propre domicile, qu’il soit sa propriété ou bien qu’il soit loué, devra donc allumer les veilleuses de ‘Hanouka dans son appartement. Même si le célibataire est invité chez des amis à l’heure de l’allumage, il ne saurait se rendre quitte de la mitsva par le biais de l’allumage accompli chez ses hôtes, dès lors qu’il dort chez lui ; il doit donc rentrer chez lui pour y faire l’allumage (cf. ci-dessus § 6-8, où l’on explique ce qu’est l’heure de l’allumage, a priori et a posteriori).
Si l’invité passe également la nuit sur place, et qu’il dorme dans le même appartement que ses hôtes, il versera une petite pièce de monnaie (perouta) au chef de famille, ou bien ce dernier fera acquérir à l’invité une part dans les veilleuses. De cette façon, l’invité s’acquittera de son obligation par l’allumage du chef de famille. Suivant la coutume ashkénaze, il sera bon que l’invité allume des veilleuses pour lui-même, et récite la bénédiction, afin d’accomplir la mitsva de la manière la plus parfaite. Si l’invité dispose d’un appartement séparé, toutes les coutumes s’accordent à dire qu’il devra y faire l’allumage, assorti de ses bénédictions[20].