Les personnes affectées d’un retard intellectuel ou d’un problème mental, qui ne leur permettent pas de prodiguer de manière responsable les soins à donner à des enfants, sont dispensées de la mitsva de croître et de multiplier. On peut apprendre cette règle du fait que la mitsva du mariage est repoussée au moment où l’homme parvient à une claire vision du monde, et a la possibilité de sustenter sa famille (cf. ci-dessus, chap. 5 § 7 et 9). Celui qui n’est pas capable de se montrer responsable à l’égard d’enfants, en s’occupant d’eux, même de façon minimale, n’est pas obligé par la mitsva de procréer.
Même quand elles ont la possibilité de se marier, ces personnes doivent s’abstenir d’avoir des enfants. La manière la plus simple de parvenir à cela est d’installer un stérilet dans l’utérus de la femme[5].