Pniné Halakha

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10 – Règles supplémentaires et cas de doute

Si l’on a oublié de dire la prière de Min’ha à la veille de Chabbat, on dira deux fois la ‘Amida d’Arvit de Chabbat : la première fois pour Arvit même, la seconde à titre de Tachloumin pour Min’ha. Certes, la ‘Amida de Min’ha aurait dû compter dix-neuf bénédictions (et non sept seulement, comme celle du vendredi soir) ; mais puisque le moment du remplacement tombe le Chabbat, on doit prier selon le rituel propre à la prière de Chabbat (Choul’han ‘Aroukh 108, 9).

Si l’on a oublié de dire le passage Yaalé véyavo à l’office de Min’ha de la néoménie (Roch ‘hodech), on n’est pas quitte de son obligation. Si le jour suivant se trouve être un second jour de Roch ‘hodech, il est clair que l’on devra réciter, après la ‘Amida d’Arvit, une seconde ‘Amida à titre de Tachloumin pour Min’ha et que, dans les deux prières, on mentionnera Yaalé véyavo. En revanche, si le jour suivant est un jour ordinaire, un doute apparaît. D’un côté, on peut soutenir que le seul défaut de la ‘Amida dite à Min’ha était l’omission de Yaalé véyavo ; par conséquent, en quoi sera-t-il utile d’ajouter, après l’office d’Arvit, une seconde ‘Amida sans Yaalé véyavo ? D’un autre côté, la raison pour laquelle on ne s’est pas rendu quitte lors de l’office de Min’ha est qu’à ce moment, c’était Roch ‘hodech, et que l’on a alors omis d’inclure Yaalé véyavo ; en revanche, lors de la prière de Tachloumin, on se rend quitte dès lors que l’on prie selon les règles en vigueur au moment présent. En pratique, il a été décidé que l’on réciterait deux fois la ‘Amida d’Arvit, tout en émettant intérieurement la condition selon laquelle, dans le cas où l’on n’aurait pas l’obligation de remplacer la ‘Amida omise, la seconde ‘Amida aurait valeur de prière additionnelle volontaire (nédava). Pour autant, il n’est pas nécessaire d’inclure quelque demande additionnelle à l’intérieur de cette seconde ‘Amida, comme le voudrait l’usage des prières volontaires.

Dans le même sens, si l’on se trompe pendant le Chabbat, et qu’au lieu de la ‘Amida de Min’ha de Chabbat on récite la ‘Amida des jours ouvrables sans mentionner la sainteté du jour, on devra réciter deux fois, à l’issue du Chabbat, la ‘Amida des jours ouvrables. On émettra alors intérieurement la condition selon laquelle, dans le cas où l’on ne devrait pas remplacer la ‘Amida omise, la seconde ‘Amida que l’on s’apprête à dire aurait valeur de prière volontaire (Choul’han ‘Aroukh 108, 11).

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