Pniné Halakha

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07.Conservation des quatre espèces

Il faut s’efforcer de conserver les myrtes et les feuilles de saule dans leur fraîcheur. Pour cela, il était autrefois d’usage de les tremper dans l’eau. C’est ce qu’enseigne la Michna (Souka 42a) quand elle dit que, le Yom tov, il est permis de replacer le loulav avec ses branches de myrte et de saule dans le récipient d’eau où ils étaient avant cela, et qu’il est même permis d’ajouter de l’eau dans le récipient. Par contre, les sages ont interdit de changer l’eau du récipient, le Yom tov, ou de prendre un nouveau récipient et de le remplir d’eau dans le même but, car c’est là un dérangement qui ressemble à un acte de tiqoun keli (entretien d’un ustensile[e]), dans la mesure où, grâce à cela, les espèces trempées dans l’eau se perpétuent (Choul’han ‘Aroukh 654, 1).

À ‘Hol hamo’ed, certains ont l’usage de changer l’eau dans laquelle trempent le loulav, les myrtes et les branches de saule : grâce à cela, ces végétaux gardent davantage leur fraîcheur. D’autres ont l’usage de défaire le bouquet du loulav, de poser les myrtes dans un bocal d’eau, et d’envelopper les branches de saule dans une serviette humide, ou de les tremper dans l’eau. Il existe une autre manière de garder fraîches les quatre espèces : en les introduisant dans un étui hermétique. Cela, à condition qu’elles ne soient pas restées longtemps en dehors de l’étui. Car si elles sont restées longtemps hors de l’étui, et que les myrtes et les saules aient commencé à sécher, il est préférable de les placer d’abord dans l’eau, afin de restaurer leur vitalité.

Certains embellissent la mitsva en changeant chaque jour les branches de saule, car le hidour (supplément de perfection, de beauté) essentiel en matière de saule est que ses branches soient fraîches (Rama 654, 1). De nombreux autres s’efforcent simplement de conserver ces branches de telle façon qu’elles ne sèchent pas.

Puisqu’il nous est enjoint d’assembler le loulav avec les branches de myrte et de saule, il ne suffit pas, quand on apporte de nouvelles branches de saule, ou quand on remet dans le bouquet les myrtes que l’on avait fait tremper dans un récipient d’eau, de les enfoncer à l’intérieur du nœud existant. C’est une mitsva que de lier de nouveau les espèces, ou au moins d’y ajouter un autre lien, afin d’accomplir par-là la mitsva de l’assemblage (Michna Beroura 654, 5).


[e]. Cet « ustensile » étant le loulav, entouré de ses branches de myrte et de saule. 

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