Pniné Halakha

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05.Le loulav

Les feuilles du loulav poussent des deux côtés de la tige centrale (chidra), et recouvrent celle-ci. Si le loulav a pour défaut que les feuilles n’ont poussé que d’un côté de la tige, et que l’autre côté est nu, ce loulav n’est pas valide (Choul’han ‘Aroukh 645, 3).

Il est dans la nature du loulav que ses feuilles poussent l’une contre l’autre et recouvrent toute la tige centrale. Si les feuilles sont courtes, au point que telle feuille ne parvient pas jusqu’au commencement de celle qui se trouve au-dessus d’elle, le loulav n’est pas valide (Choul’han ‘Aroukh 645, 4).

La branche de palmier, au début de sa croissance, pousse sous forme de loulav, c’est-à-dire sous forme de branche dont toutes les feuilles sont contiguës à la tige centrale. Puis, quand elle continue de croître, ses feuilles s’ouvrent progressivement, jusqu’à ce qu’elles prennent la forme d’éventail bien connue, celle que l’on vise ordinairement quand on parle de « branche de palmier ». Alors, ces branches sont appelées ‘hariot.

A priori, il est bon que les feuilles du loulav soient serrées autour de la tige centrale, de telle manière que, si on le pose sur une table, les feuilles restent serrées, sans appui extérieur. Si les feuilles du loulav ont commencé à s’ouvrir, il demeure cachère tant qu’on peut les rassembler et les rendre contiguës à la tige centrale[e]. C’est ce que l’on appelle un loulav dont les feuilles se sont séparées (nifredou ‘alav). Si les feuilles qui ont commencé à se séparer ont durci, au point que l’on ne peut les rassembler et les rendre contiguës à la tige centrale de façon lisse, telles qu’elles étaient au début, le loulav est invalide, et c’est ce que l’on appelle un loulav dont les feuilles se sont écartées (nifretsou ‘alav) (Souka 29b, Choul’han ‘Aroukh 645, 1-2).

Si le loulav s’est beaucoup courbé, au point d’être devenu semblable à une « faucille » (magal), c’est-à-dire à un demi-cercle, il n’est point valide. S’il s’est courbé dans une mesure moindre, il reste cachère, mais il n’est pas méhoudar [f], car l’une des beautés que l’on recherche dans le loulav est qu’il soit droit. Même s’il s’est courbé comme une faucille, du moment que la courbure fait face à la tige centrale[g], le loulav reste cachère, puisqu’une telle courbure est naturelle au loulav et se rencontre parfois (Choul’han ‘Aroukh 645, 8).

Si la tige centrale du loulav s’est incurvée profondément, formant un angle avec l’axe naturel, le loulav n’est pas valide (Choul’han ‘Aroukh 645, 9). Certains disent que, même si les feuilles ont pris une profonde courbure, le loulav n’est pas valide (Touré Zahav, Michna Beroura 40-41). Mais si seule l’extrémité des feuilles supérieures s’est courbée, donnant au loulav la forme de la lettre ו (vav), le loulav est cachère, car c’est ainsi que, pour une partie d’entre elles, ces branches poussent.

Certains disent que, si l’extrémité des feuilles supérieures est profondément courbée, au point de ressembler à un bouton, le loulav est invalide (Ran, Ritva). Mais d’autres auteurs pensent  qu’un tel loulav est au contraire d’un plus haut niveau de perfection, car, de cette façon, la tiomet de la feuille supérieure ne s’ouvre pas (Roch). En pratique, ce loulav est cachère, puisque c’est ainsi que poussent de nombreuses branches de palmier ;  simplement, puisque certains auteurs sont rigoureux à cet égard, ce loulav n’est pas considéré comme méhoudar (Choul’han ‘Aroukh 645, 9, Michna Beroura 42).


[e]. En les maintenant serrées en une seule main, sans effort.

[f]. Particulièrement beau, d’un haut degré de perfection.

[g]. C’est-à-dire que la courbure reste dans le prolongement de l’axe de la tige centrale, sans dévier à droite ou à gauche.

 

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