La cinquième mortification consiste à s’abstenir de relations conjugales. Pour s’éloigner de la transgression, les époux doivent se comporter comme au temps où la femme est nida : ne pas se toucher l’un l’autre, et ne pas dormir dans le même lit (Choul’han ‘Aroukh 615, 1, Michna Beroura 1)[9].
Plusieurs Richonim des pays ashkénazes écrivent qu’il faut se garder de manger, la veille de Kipour, des aliments susceptibles de provoquer une émission vaine de semence (Rama 608, 4). De nos jours, les médecins ne savent pas dire quels aliments provoquent cela ; aussi n’est-il pas obligatoire de s’abstenir de tel aliment. Il est juste que les jeunes s’abstiennent de dormir d’une façon qui, à leur connaissance, risquerait de causer une pollution nocturne. Nombreux sont ceux qui ont coutume de réciter, avant de dormir, les psaumes 1 à 4, ce qui constitue une ségoula[g] contre les pollutions nocturnes (Michna Beroura 619, 14).
[g]. Acte ou comportement approprié, spirituellement, pour produire telle chose souhaitable ou éviter telle autre, fâcheuse.