Pniné Halakha

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02. Se tourner vers Jérusalem

Durant la récitation des diverses bénédictions et prières autres que la ‘Amida, la fidèle peut s’orienter en quelque direction qu’elle souhaite. Mais dès lors qu’elle se tient devant le Roi de l’univers durant la ‘Amida, elle doit se tourner vers Jérusalem, vers le lieu que Dieu a choisi pour y faire résider Sa Présence dans le monde.

Si  l’on prie en-dehors de la terre d’Israël, on se tournera en direction de la terre d’Israël, et l’on orientera son cœur vers Jérusalem, vers le site du Temple et vers le Saint des Saints (Qodech haqodachim). Si l’on prie en Israël, on se tournera en direction de Jérusalem, et l’on orientera son cœur vers le site du Temple et vers le Saint des Saints. Si l’on prie à Jérusalem, on se tournera vers le site du Temple et l’on orientera son cœur vers le Saint des Saints (Berakhot 30a ; Choul’han ‘Aroukh 94, 1).

Par conséquent, celles qui prient sur l’esplanade du Mur occidental (le Kotel), sur le parvis des femmes, doivent s’orienter, durant la ‘Amida, en diagonale gauche, en direction du lieu du Sanctuaire.

On a l’usage, dans les synagogues, de fixer l’arche sainte sur le mur orienté vers Jérusalem, de façon que les fidèles récitant la ‘Amida soient également tournés vers l’arche sainte. Cependant, l’essentiel est de prier en direction de Jérusalem. Par conséquent, si en raison d’une erreur ou d’une contrainte, l’arche sainte n’est pas véritablement orientée en direction de Jérusalem, on se tournera, au moment de la ‘Amida, dans la direction de Jérusalem (Michna Beroura 94, 9). De même pour celle qui se tient dans la galerie féminine : il n’est pas nécessaire qu’elle s’oriente, durant la ‘Amida, dans la direction de l’arche sainte, mais bien dans celle de Jérusalem.

Si l’on ne sait pas quel côté de la pièce est orienté vers Jérusalem, on priera dans quelque direction que l’on voudra, et l’on orientera son cœur vers son Père qui est au ciel (Choul’han ‘Aroukh 94, 3). Même s’il apparaît après coup que l’on s’est trompé, on n’a pas besoin de répéter sa prière en se tournant vers Jérusalem[1].


[1]. Si, au milieu de la ‘Amida, il apparaît que l’on s’est trompé et que l’on prie dans une autre direction, on ne changera pas de direction, selon le Michna Beroura (94, 10), afin de ne pas s’interrompre par un déplacement en pleine prière. Ce n’est que si l’on est gêné à l’égard de ses camarades et qu’il soit difficile de se concentrer dans ces conditions, que l’on se tournera dans la direction de Jérusalem (cf. Kaf Ha’haïm 94, 7).
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