Pniné Halakha

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06. Avant quel type d’étude on doit réciter les bénédictions de la Torah

Avant d’étudier quelque discipline toranique que ce soit, il faut prononcer les bénédictions de la Torah (Choul’han ‘Aroukh, Ora’h ‘Haïm 47, 2). Ce qui veut dire que, même si l’on n’avait l’intention d’étudier, ce jour-là, que du midrach, ou seulement de la halakha, on devrait réciter les bénédictions de la Torah au début de ce jour. La raison en est que toute la Torah, qu’il s’agisse de Torah écrite ou orale, de parties juridiques ou philosophiques, tout a été transmis à Moïse sur le mont Sinaï (Talmud de Jérusalem, Péa, chapitre 2, halakha 4), et c’est à l’égard de l’ensemble de ces disciplines qu’il faut dire : « Bénis sois-tu… qui nous as choisis entre tous les peuples et nous as donné Ta Torah. »

Les décisionnaires sont partagés sur la nécessité de dire ces bénédictions avant de penser à des sujets de Torah. Par exemple, celle qui se réveille le matin et voudrait réfléchir quelque peu à des sujets toraniques, ne serait pas tenue, selon la majorité des décisionnaires, de dire avant cela les bénédictions de la Torah ; certains sont toutefois d’un avis opposé. Pour sortir du doute, si l’on se lève et que l’on veuille réfléchir à des sujets de Torah, on dira tout d’abord les bénédictions de la Torah et l’on prononcera quelques versets, après quoi l’on mènera sa réflexion toranique. Mais si l’on se réveille en pleine nuit avec l’intention de se rendormir, et que l’on veuille entre-temps penser à des sujets toraniques jusqu’à l’endormissement, il n’est pas besoin de dire au préalable les bénédictions de la Torah. Quant à celles qui écoutent de la musique ‘hassidique (où sont chantés des versets etc.) quand elles se réveillent le matin, ou durant la nuit, elles n’ont pas besoin de dire auparavant les bénédictions de la Torah (cf. La Prière d’Israël chap. 10 § 4, note 4).

On peut réciter les bénédictions de la Torah et les bénédictions du matin (Birkot hacha’har) aussi bien debout qu’assis, couché ou en marchant. Certains exigent que l’on dise les bénédictions de la Torah en se tenant debout ou en marchant, mais non assis ou couché (cf. op. cit. chap. 10, note 5).

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