Pniné Halakha

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16. Quand Roch hachana a lieu le Chabbat

Quand Roch hachana a lieu le Chabbat, on ne sonne pas du chofar, comme nous l’expliquerons ci-après (chap. 4 § 9-10).

Certains disent que, dans un tel cas, on ne récite pas Avinou, Malkénou (« notre Père, notre Roi »), car il ne convient pas, le Chabbat, de prier pour les besoins des jours profanes, d’autant que le texte fut d’abord institué pour accompagner le jeûne (Rabbénou Nissim, Rama 584, 1, Maharits). Tel est l’usage ashkénaze, yéménite, et d’une partie du monde séfarade. D’autres ont l’usage de réciter ce texte y compris le Chabbat (Tachbets) ; et puisque Rabbi Isaac Louria lui-même approuva cela, tel est l’usage le plus courant parmi les communautés séfarades (cf. ci-après, chap. 5 § 6, ce qu’il en est du Chabbat Téchouva).

Il faut prendre trois repas. Si l’on a du mal à fixer un autre repas, après celui qui suit la prière du matin – que l’on soit encore rassasié par le repas précédent, ou que l’on veuille éviter de prendre la sé’ouda chelichit (troisième repas de Chabbat) trop près du repas du second soir de Roch hachana –, on divisera en deux parties le repas qui suit la prière du matin. En d’autres termes : on ne prendra qu’un seul plat, comme si l’on ne prenait qu’un demi-repas, et l’on récitera le Birkat hamazon. On fera alors une pause d’environ une demi-heure, pendant laquelle on étudiera ou l’on se promènera ; puis on se relavera les mains, et l’on fera un repas supplémentaire, où sera servi le second plat (cf. Pniné Halakha, Bénédictions 12, note 2).

Quand le premier jour de Roch hachana tombe le Chabbat, ceux qui ont coutume d’accomplir le rituel de Tachlikh sont nombreux à le repousser au second jour (Rama 583, 2, Michna Beroura 8 ; cf. Kaf Ha’haïm 30-34).

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